samedi 21 juillet 2007

Un monde à la recherche de héros. Quand la fiction vient au secours de la réalité.



Depuis le 11 septembre, l’état d’esprit de tous demeure en proie à une pesante crainte.
Pour parer à la réalité qui terrifie, les studios d’Hollywood, ont choisi la fiction qui réconforte.


Batman begins, Superman returns, Spiderman…ces célèbres défenseurs furent rappelés comme pour redonner l’espoir à l’humanité, par le biais du rêve.

Ces héros portent en eux, de manière individuelle, un idéal que leurs créateurs voulurent universel. Ainsi en nos difficiles temps, le monde du cinéma a pu juger salvateur le fait de rappeler au plus grand nombre les valeurs dont ces personnages sont les icônes.

Les problèmes que visent les scénarios proposés touchent à plusieurs maux de nos sociétés actuelles. Au premier chef les guerres.
X-men met en scène le combat des races que mènent des mutants qui revendiquent leur reconnaissance, la paix et leur place sur la Terre. Métaphore au combien explicite à propos d’injustice dont des noirs, des beures, des jaunes, des blancs et j’en passe, sont victimes quotidiennement par-delà le monde.

Tous semblent avoir à cœur l’amour de son prochain. Les ennemis des héros tels que présentés dans ces fictions luttent justement pour nuire souvent gratuitement à autrui.
Le terrorisme s’avère leur méthode commune … les proches des héros sont les premiers à souffrir d’enlèvements. Mary Jane, la fiancée de Spiderman, tout comme un bon nombre d’innocents dans les coins les plus chauds sur la planète qui se voient torturés voire même exécutés, a toujours été la victime de choix des êtres malfaisants voulant nuire au héros.

C’est ainsi que partout à la télévision -Heroe, 4400, etc- on assiste à explosion de personnages surnaturels, à la rescousse ou au contraire menaçant le monde.

Ce qui est triste c’est justement le fait que l’on présente constamment l’Homme comme nécessitant ces êtres transcendants. Comme s’il ne pouvait détenir lui-même le moyen d’obtenir son propre salut.

En effet cette emphase mis sur une aide surhumaine, mine la confiance en l’homme.
Le super homme résout nos soucis; les forces de l’ordre ne servent à rien, les institutions semblent inefficaces; c’est l’image que projettent ces séries et films de nos sociétés.

La question serait « pourquoi ne pas en revenir à des icônes plus humanistes?»
Faire voir des hommes et des femmes de cœur, authentiques, avec leurs faiblesses mais prêts à œuvrer pour que le monde s’en sorte! Après tout, ne sommes-nous pas capable de la plus grande noblesse, dans les moments les plus critiques?

mercredi 11 juillet 2007

Les «tournantes», rien de plus qu’un délire de gars!!?


Le phénomène est connu mais il demeure peu médiatisé, jusqu’à ce qu’une fille soit agressée de nouveau. Pourtant les violences sexuelles abondent. Au premier chef, les adolescents qui ne rêvent plus que de «baiser» à plusieurs, une même personne.


Dans un RER gorgé de monde, à une heure de pointe, quatre jeunes hommes de moins de 20 ans vantent une soirée qu’ils préparent avec beaucoup d’enthousiasme. Vont-ils sortir en boîte pour fêter leur réussite au bac… non ils ont rencontré une fille- «une pute rebeu disent-ils»- et ils comptent lui faire la «zèrmi». Comprenez que ces amis ont fait la rencontre d’une enfant de 15 ans –estiment-ils- et comptent lui faire l’amour tout ensemble. «Chacun son tour comme dans les mangas, t’es fou, on va pas tous se mettre sur un eins’!!» rassure l’un des garçons, résolvant ainsi le problème de leur surnombre face à leur partenaire commune.

Est-ce une pratique si répandue, en parler en public ne pose t-il plus aucun problème? Ces jeunes ont-t- conscience qu’ils vont agresser une jeune fille?

Pour commettre leur méfait ils songent à louer une chambre dans un «formule 1», un hôtel bon marché. Un calcul rapide s’effectue :
_7 euros chacun…
_j’aurais jamais cette maille t’es guedin…!!!
Ce sont des gamins incapables de réunir assez d’argent pour se payer cet hôtel, même à quatre.

Pour se donner bonne conscience, l’un d’entre eux crache avec dédain : «tout le monde lui est passé dessus…». Il semble que la gravité de ce qu’ils s’apprêtent à faire est cautionnée par la réputation qu’ils se sont fait dire de cette fille.
Il apparaît clairement qu’ils n’en savent pas plus sur elle que ce que les ragots leur ont rapporté. À un de demander confirmation :
_C’est bien une bab’…?»
_Merde non, c’est une rebeu!

Comme pour un simple rendez-vous galant, chacun son tour envisage la tenue qu’il portera et imagine comment se déroulera cette «terrible» soirée.

Enfin, ces quatre compères descendent du train, contents de leur pêche et impatients de passer à l’acte…
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