La tragédie à laquelle toute une famille est confrontée touche de toute évidence chacun de nous à Québec, et à plus forte raison à Sillery. Je suis étudiant étranger provenant des Comores et vivant sur l'avenue des Gouverneurs. Mon sentiment confine à celui d'un résident des lieux face au drame. Habitant de Sillery depuis seulement quatre mois, je me sens ici chez moi, dans mon quartier. Et c’est avec la même peine que les citoyens de longue date du quartier que j’accueille le drame.
Il ne me semble pas étonnant que ce soient des bénévoles qui retrouvèrent Alexandre. Depuis le début de la semaine, ce fut un exemple poignant de solidarité auquel j’assistai. Tous les amas de neiges environnants furent ratissés. Les emprunts des pieux cherchant désespérément la victime sous les amoncellements de neiges, dorénavant, blesseront par l'émotion que provoque un tel geste, les regards des passants. Des bénévoles de tout âge s'acharnaient, scrutant le moindre centimètre, de jour comme de nuit. Au début, je les pris pour des jeunes s'amusant, mais devant l'ampleur du mouvement je questionnai et apprit ce qui se passait.
C’est déchiré que je reçu la nouvelle de la mort d’Alexandre quelques jours plus tard... néanmoins, je garde la conviction qu’un tel élan de solidarité mérite le plus grand des respects.
Tout pour que cela n’arrive plus!
La tempête fit sa première et, je l’espère, à jamais sa dernière victime à Sillery; les forces de la nature sont au-dessus de nous. Malgré qu’au Québec l’on soit aguerri à ces formes extrêmes de manifestations, la vigilance de tous demeure de mise.
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