lundi 12 février 2007

Trois heures de trente femmes trois fois par mois... c'est l'enfer!!!

Vous êtes vous déjà imaginé un harem de trente femmes... rien que pour vous! Le paradis me diriez vous certainement? Et bien détrompez vous... c'est un véritable CAUCHEMAR!!! Mon cours de pratique orale en espagnol se trouve entre les mains de sortes d'amazones dont l’arme la plus redoutable est leur babillage. À ce point que, d'une certaine manière, elles excluent toute présence masculine.

Les définir une par une n’a que très peu d’importance, trop long à faire... aussi; car une chose les caractérisent toutes: elles papotent en tabernacle.

Le cours de pratique orale, ma foi, très vite, prend les allures d'un salon mondain, où la consigne -comble du snobisme- serait de converser en espagnol; on nomme cela mêler l’utile à l’agréable.
A bien y réfléchir, elles forment un microcosme assez représentatif de ce que l'on peut avoir comme stéréotypes des conversations féminines. En effet la classe se compose en grande partie de québécoises, viennent se joindre au salon une française et une allemande.

Il est alarmant de constater que toutes ces femmes, de toute évidence fort intelligentes, ne font guère mention de leur domaine d’études, le déploiement magistral du verbe tel qu'elles l'emploient n’a pour objet que lui-même... leur chum, leur popote et tant d'autres hauts faits de ce type, sont le fil directeur de leurs conversations. Toutefois, il arrive que la professeur, gagnée un temps par un fulgurant moment de lucidité impose le silence, pour assurer elle-même la direction des discussions; pendant ce temps s’échangent des tracs, sous les bureaux, poursuivant ainsi dans un silence à tout moment réversible, la sempiternelle jacasserie.

Croyez- vous que la voix d’un homme puisse occuper une place quelconque dans ce brouhaha? Sa voix intérieure s’exprime seule, ricochant sur les parois caverneuses de son unique refuge, sa tête. Ce qui est expérimenté, c'est le douloureux "complexe de castration". Lors d'un cours de pratique orale, quelle frustration plus grande que de devoir se taire...?

Néanmoins, lors d’un cours ayant pour objet de débat l’euthanasie, le silence fit place à l’émotion... et c’est avec une acuité sans comparaison que les tenantes des lieux débattirent, durant les trois seules heures, qui pour un homme ne parurent pas une éternité, sur ce thème.

Nari wonané...

1 commentaire:

Unknown a dit…

Pis les gars ça parle de quoi ensemble?

D'autos, de leurs blondes, du hockey, leurs ébats amoureux (ils se ventent de ça...)